LES PERFORMANCES

Ce n’est pas que le matériau qui fait la performance d’une fenêtre, c’est aussi sa conception ! Pour mieux appréhender la performance globale d’une menuiserie, il est essentiel de prendre en compte l’ensemble de ses paramètres énergétiques : sa performance thermique, sa transmission lumineuse et son isolation acoustique. Et c’est bien la combinaison de ces valeurs qui fait toute la différence et conditionne d’éventuelles économies d’énergie !

Performance thermique fenêtre alu

La performance thermique

Faire des économies de chauffage, ne plus avoir froid près des fenêtres, éliminer la buée sur les vitres, obtenir une subvention de l’état sous forme de crédit d’impôt, participer à la protection de l’environnement… : choisir une fenêtre à haute performance thermique est un investissement très rentable sur la durée, nécessaire au bien-être quotidien et à la planète. Cette performance se calcule à partir de la combinaison de l’isolation thermique et du facteur solaire d’une fenêtre, et dépend de deux facteurs clés : le vitrage et le cadre de la fenêtre.

Le calcul de la performance thermique

Deux coefficients permettent de mesurer la performance thermique d’une fenêtre :

- Le coefficient Uw est l’unité de mesure de l’isolation thermique d’une fenêtre, vitrage inclus : il s’exprime en W/m².K (« W » pour « Windows »). Il ne faut pas le confondre avec le coefficient Ug qui donne la performance du vitrage seul. Plus le coefficient Uw est faible, plus une fenêtre est isolante ! Pour respecter la réglementation en vigueur, une valeur entre 1,2 et 1,5 W/m2.K est attendue.

- Le coefficient Scw est le facteur solaire, une valeur comprise entre 0 et 1 qui représente la capacité à faire entrer la chaleur du soleil à l’intérieur d’un bâtiment. Plus il est élevé, plus il y a d’apports solaires, et donc moins il y a besoin de chauffer (économies d’énergie). La valeur de référence moyenne Scw d'une fenêtre du marché est de 0,47 ; la valeur d’une fenêtre standard de K•LINE est de 0,52.

Le vitrage

Il est important de choisir le bon vitrage en fonction des conditions climatiques de la région et de l’exposition de la maison. Double, triple, acoustique, retardateur d’effraction… : il en existe de plusieurs types pour répondre à toutes les contraintes. Seul un installateur professionnel saura vous conseiller sur le choix de vitrage le plus adapté à votre projet.

Parmi eux, le double vitrage avec un traitement très basse émissivité ou « TBE », en standard sur toutes les menuiseries K•LINE, empêche que l’énergie (froid ou chaleur) générée à l’intérieur ne « s’échappe » vers l’extérieur.

La nature même de l’intercalaire situé entre les vitrages influe également sur les performances thermiques d’une fenêtre. Intercalaire innovant, le warm edge permet de réduire la perte de chaleur et maintient les bords des vitrages à une température tempérée, d'où leur nom de « bords chauds » (« warm edge » en anglais). Il réduit ainsi jusqu’à 50 % le pont thermique au bord du vitrage et permet des gains de 5 à 7 % sur les performances thermiques de l’ensemble d’une vitre.

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Le cadre

Le meilleur des vitrages s’il est fixé dans un châssis de mauvaise qualité n’isolera pas correctement ! Les fenêtres en aluminium K•LINE sont très performantes car elles sont toutes équipées d’un système de rupture de pont thermique. Respectant les normes et les recommandations de la RE 2020, elles sont conçues de façon à isoler la face extérieure de la face intérieure du profilé, ce qui fait office de barrière contre le froid et conserve la chaleur captée, tout en permettant de limiter le ruissellement d’eau, la fuite des calories et la formation de condensation. En somme, grâce à ce procédé, fini le froid en hiver et l’effet de serre en été !

À noter

Les aides fiscales disponibles pour des travaux de changement de fenêtres sont calculées en fonction des coefficients Uw et Scw d’une menuiserie.

performances des menuiseries K-line

La transmission lumineuse

La lumière naturelle est une source de bien-être et conditionne le confort intérieur. Elle diminue aussi les besoins en éclairage artificiel et favorise ainsi les économies d’énergie. Mais comment juger qu’une fenêtre apporte plus de lumière qu’une autre ? Un coefficient existe pour le savoir et mesurer ainsi les performances lumineuses d’une menuiserie qui dépendent de la conception même de la fenêtre.

Le calcul de la transmission lumineuse

Le coefficient TLw est le facteur de transmission lumineuse (pour « Transmission Light window »). Sa valeur, comprise entre 0 et 100 %, représente la capacité de la fenêtre à faire entrer la lumière naturelle à l’intérieur du bâtiment. Plus il est élevé, plus la transmission lumineuse est importante, et donc moins il y a besoin d’éclairer (économies d’électricité). La valeur de référence moyenne TLw d'une fenêtre du marché est de 58 % ; la valeur d’une fenêtre standard K•LINE est de 64 %.

 

Plus de vitrage pour plus de lumière

Pour faire entrer plus de lumière à l’intérieur d’une maison, il faut non seulement une fenêtre qui laisse la part belle au vitrage mais il faut surtout que son cadre soit le plus fin possible ! Les caractéristiques de l’aluminium permettent de fabriquer des menuiseries parmi les plus fines du marché : le matériau s’efface alors au profit du vitrage pour plus de transparence et de luminosité intérieure. La technique de l’ouvrant caché augmente également les apports lumineux : il offre en effet une surface vitrée supérieure de 15 % à celle d’une fenêtre traditionnelle à ouvrant apparent. Pour une même dimension, il y a plus de vitrage et donc plus de lumière naturelle à l’intérieur.

performances des menuiseries K-line

L'isolation acoustique

Plus de 50 % des personnes vivant en milieu urbain se déclarent aujourd’hui perturbées par le bruit et les nombreuses nuisances qu’il génère : stress, troubles du sommeil, maladie cardio-vasculaires... L’isolation acoustique est donc un véritable enjeu sociétal qui répond, de plus, à une réglementation spécifique concernant les fenêtres et les façades. C’est le choix du vitrage et du type d’ouverture, en fonction de l’exposition du bâtiment, qui induit la performance acoustique de l’ensemble.

Le calcul de l’isolation acoustique

Le coefficient RA,tr est l’unité de mesure de l’isolation acoustique d’une fenêtre : il s’exprime en décibels (dB). Plus cet indicateur est faible, plus une fenêtre isole du bruit. Par exemple, dans une rue fréquentée avec une intensité sonore mesurée à 70 dB, l’installation d’une fenêtre référencée 36 dB permet sensiblement d’atténuer ces nuisances, avec une intensité sonore perçue à l’intérieur de 34 dB. La valeur de référence moyenne RA,tr d'une fenêtre est de 28 dB.

À noter que 10 décibels gagnés, c’est une perception de bruit divisée par 2 !

La réglementation

La réglementation acoustique fixe des performances spécifiques à atteindre pour les menuiseries selon leur exposition au bruit. Pour les constructions neuves dans un contexte « standard », est ainsi attendu un isolement de façade minimum de 30 décibels. Cette isolation peut monter jusqu’à 45 décibels pour des bâtiments situés dans des environnements extrêmes : périphériques, voies ferrées, aéroports…

Le vitrage et le cadre

Le choix d’une menuiserie doit se faire en fonction de l’environnement sonore extérieur : les besoins pour un appartement en centre-ville ne sont en effet pas les mêmes que pour une maison située hors agglomération ou en zone aéroportuaire. C’est le choix du vitrage qui va principalement déterminer les performances phoniques de la fenêtre, en fonction de sa capacité à filtrer les sons dérangeants qui proviennent de l’extérieur (trains, trafic routier, avions...).

Le vitrage à isolation acoustique renforcée est, par exemple, un double vitrage où l’isolation dépend de la différence d’épaisseur entre les deux vitres et de la largeur de la lame d’air ou de gaz. Plus ces épaisseurs sont différentes l’une de l’autre, plus l’isolation est grande. Pour maximiser l’isolation acoustique d’une menuiserie, il est aussi possible d’opter pour un double vitrage feuilleté, composé de deux vitres avec un film transparent. Enfin, le choix du type d’ouverture a un impact direct sur l’acoustique : à vitrage égal, une fenêtre, de par sa conception mécanique, aura toujours une meilleure isolation qu’un coulissant.

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À noter

Il est possible de connaître le classement acoustique d’une rue auprès du service urbanisme d’une mairie. Et ainsi faire le bon choix d’ouverture et de vitrage en fonction !